Ce mercredi 17 juin 2015 s’est tenu le conseil municipal de
Boulogne-Billancourt dont voici le compte-rendu :
Ce conseil municipal, rondement
expédié par la majorité, décevait dès l’ordre du jour avec seulement 23
délibérations. A l’origine, il devait en
contenir 40, mais le maire a jugé que cela ferait trop (à titre d’exemple, il a
en moyenne 40 délibérations à GPSO). Le maire a préféré repousser les sujets
importants tels que la fusion des communes et le CRACL à un nouveau conseil
municipal le 9 juillet.
Le vote du compte administratif a
fait l’objet d’échange entre l’opposition et le maire. La Ville Citoyenne a
tout d’abord reconnu une bonne maîtrise des prévisions budgétaires et apprécie
l’effort de clarté, néanmoins le groupe en appelle à la sagesse car les marges
s’amenuisent. En effet, La Ville Citoyenne reste préoccupée par l’ampleur des
pertes prévisibles de l’opération d’aménagement des terrains renault : le
seul budget annexe de la SAEM qui ne concerne que les relations de la ville et
la SAEM fait apparaitre une dette de 80 millions d’euros alors que les autres
pertes figurants au bilan de la SAEM déposé au tribunal de commerce fin 2013
font apparaitre une dette supplémentaire de 298 millions d’euros. Au regard des
prévisions de recette (vente des droits à construire) ne représente que 243
millions d’euros de recette qui ne seront probablement jamais atteint.
La Ville Citoyenne a était
satisfaite de voir que sa préconisation d’il y a 3 ans, à savoir de proposer
aux associations d’être associées à l’aménagement de l’Ile Seguin ait enfin été
écoutée. Néanmoins, le groupe regrette que l’opposition, elle, ne soit toujours
pas concertée, alors qu’elle défend elle aussi l’intérêt général et que, comme
l’a dit Pierre Gaborit lors de la séance, « on est mieux à réfléchir à
plusieurs ».
Le maire a proposé de faire
réaliser une dépollution complémentaire du site du Square Com (bâtiment
Vasconi). Pierre Gaborit a approuvé cette délibération rappelant qu’il est
possible de dépolluer sans détruire ce bâtiment remarquable. Il a par ailleurs
rappelé au maire que le PLU ne permettait pas de réaliser l’immeuble de bureau
du nouveau propriétaire et au maire d’ajouter à ce propos « le PLU nous
protège ».
Enfin, Vincent Guibert a profité
de l’une des délibérations pour proposer que les Unions Départementales des
Syndicats, récemment évincé de la Maison des Syndicats, puisse disposer de l’un
des locaux vacants du CCAS. Néanmoins, le maire n’ayant pas l’obligation de
loger les syndicats départementaux n’a pas donné suite à cette proposition.
Nos élus ont clôturé ce conseil par 3 questions au Maire :
- Dans une question concernant le TOP
Judith Shan a demandé plus d’informations sur le revirement qui s’est opéré
côté mairie entre la remise du contrat de DSP à signer par Olivier Meyer le 23
janvier et le 30 janvier. Par ailleurs, elle a demandé à connaître les
modalités de consultation des compagnies boulonnaises qui ont été reçues en mai
par le Maire et les détails du projet de cette nouvelle activité théâtrale.
- Pierre Gaborit a demandé plus d’informations sur la fusion des communes et s’est prononcé en faveur d’un referendum auprès des habitants afin de protéger les intérêts historiques et culturels de la ville de Boulogne-Billancourt.
- Vincent Guibert ayant noté des manquements flagrants à la sécurité des ouvriers sur les nombreux chantiers de la ville a demandé au maire quels actions d’informations et de répressions comptait-il mettre en place afin de faire respecter la réglementation et assurer la sécurité des ouvriers et des habitants. Les services du maire ont simplement répondu que chacun était en mesure de signaler un abus.
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