Le premier conseil municipal de l’année s’est tenu le vendredi 13
février dernier.
Il y avait seulement 15 délibérations à l’ordre du jour,
ce qui démontre une fois de plus que très peu de projets émergent dans ce
second mandat de Pierre-Christophe Baguet.
Seulement 3 sujets ont fait l’objet
d’un débat approfondi :
·
Le débat
d’orientation budgétaire :
Le groupe La
Ville Citoyenne a regretté qu’il n’y ait pas de débat d’orientation. La
majorité se bordant à évoquer le seul budget 2015 qui sera voté en avril. Cette absence de dimension prospective ne
permet pas de savoir comment la majorité entend gouverner la ville dans un
contexte de pénurie budgétaire.
Le maire a pu
convenir que l’effort de rétablissement de nos finances publiques décidé par le
gouvernement devait être partagé par les collectivités territoriales mais il
n’a pas indiqué de quelle manière cet effort serait accompli.
Le groupe a mis
en garde la majorité contre son refus obstiné d’envisager sur le plan
budgétaire l’énorme dette de la SAEM et il a fait valoir qu’au cas où la cours
des comptes imposerait de provisionner au moins en partie cette dette le budget
de la ville serait en grande difficulté.
·
Le
rapport 2014 sur la situation en matière de développement durable :
Imposé par le Grenelle de l’environnement, ce rapport nous a
paru dense et intéressant même si la majorité comme à son habitude
à truffé ce rapport de sujets totalement étrangers à l’environnement. Le groupe
a émis plusieurs critiques quant à l’action de la ville notamment en matière de
pistes cyclables (pas d’interconnexion des pistes dont très peu sont en site
propre) et d’espaces verts que le maire à tendance à bétonner (parc des
glacières) où à utiliser à d’autres fins (jardin central du trapèze).
Le groupe a fait
savoir qu’il prendrait très prochainement une initiative pour lancer un grand
plan de lutte contre le bruit.
·
Le vote
pour la passerelle piétonne reliant l’Île Seguin à Sèvres :
Déjà votée lors
du conseil municipal précédent, cette délibération a de nouveau été soumise au
conseil en raison d’une erreur de procédure.
Le groupe a fait
valoir qu’en cas de surcoût de la passerelle, la communauté d’agglomération
GPSO ne prendrait en charge que la moitié du cout initial, les surcoûts étant à
la charge de la ville, contrairement à ce que le maire avait indiqué lors du
conseil précédent.
En outre le
groupe a demandé à ce que l’on s’assure que toutes les autorisations
administratives étaient obtenues pour la construction de cette passerelle,
compte tenu des difficultés juridiques récurrente que connait la ville, et a
rappelé que la passerelle devant relier le pont de Sèvres à l’Île Seguin
devrait faire l’objet d’une concertation.
Il est à noter que La Ville
Citoyenne est quasiment le seul groupe à s’exprimer en conseil municipal, mais
aussi, que la majorité a écouté attentivement ses interventions et que, pour
une fois, il était répondu autrement que par des anathèmes ou des propos
désagréables. La majorité aurait-elle enfin compris ce qu’est l’opposition
constructive ?
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