Les logements à Boulogne-Billancourt

J’ai écrit, il y a 2 jours, qu’il y avait trop de bureaux à Boulogne-Billancourt, puisque le taux de vacance y est très fort et ne pourra que s’aggraver par les constructions massives d’immeubles de bureaux en cours de réalisation ou en projet.

Le prix des logements s’envole : il est en moyenne de 7 000 € le m² dans l’ensemble de la Ville, de 8 500 € si l’on ne prend en compte que le Trapèze et probablement de 10 000 € pour les logements qui verront le jour dans l’Est du Trapèze.

En outre, le ratio 2/1 (2 m² de logement pour 1 m² du bureau construit), qui avait été imposé par l’Etat pour l’urbanisation des terrains Renault a été détruit par les maires précédents : il n’est plus, selon mes calculs, que de 1, 28 et notre Ville a à peine dépassé la moitié de l’objectif de 25% de logements sociaux prévus par la loi.

Mon projet est donc de privilégier la construction de logements par rapport aux bureaux par des mesures fortes : 

• Rétablissement de la règle du 2/1 pour la délivrance des permis de construire ;

• Obligation de construire un minimum de 30% de logements sociaux dans les programmes de construction de plus de 15 logements ;

• Transformation de bureaux anciens en logements, comme cela vient de se faire au 18-20, rue de la Saussière. L’acquéreur a décidé de surélever l’immeuble de 2 niveaux et de le transformer en logements. Cet immeuble, qui est désormais un R+7, comprend 19 appartements et 1 local à usage de salle de sport au rez-de-chaussée.

• Autorisation de surélever les immeubles ayant un toit-terrasse, cela s’est fait à Paris. En contrepartie de cette autorisation, j’imposerai aux copropriétés l’obligation de réaliser l’isolation phonique et thermique de l’ensemble de l’immeuble.

• Enfin, pour l’Île Seguin, mon projet prévoit qu’en dehors des 2 pointes de l’île, réservées à la culture, et des espaces consacrés à la voirie, aux commerces, aux espaces verts et au sport, il n’y aura que des logements ainsi nous trouverons là une réponse appropriée à la fois pour ceux qui recherchent des logements de qualité, mais aussi pour ceux qui, disposant de revenus moyens ou modestes, ne peuvent plus se loger dans notre Ville.

Pierre Gaborit