lundi 3 février 2014

Vive le sport et vive les espaces verts !

Je suis un fondu de sport. J’en ai pratiqué beaucoup, j’ai même été directeur au Ministère de la Jeunesse et des Sports et je commence toujours ma journée par la lecture de l’Equipe.

C’est pourquoi, conseiller municipal, je me suis toujours battu pour que notre Ville ait enfin des équipements sportifs modernes, dimensionnés à la Ville et à ses grands clubs sportifs.

Pourtant, je m’oppose aux projets du maire de sacrifier le parc des Glacières et le parc de Billancourt pour y implanter des équipements sportifs. 
La raison de ma détermination est simple : l’urbanisme obéit à des logiques qui lui sont propres, d’autant que l’on travaille sur le long terme et généralement pour un siècle. Quand on dessine une Ville ou un quartier de Ville, l’implantation d’espaces verts est une donnée essentielle pour les équilibres urbains et le bien-être de la population.

Le maire devrait se rendre compte que l’on ne peut pas, sous prétexte de carences en équipements sportifs,  avérés depuis des décennies et contre laquelle lui et ses prédécesseurs n’ont rien fait, détruire les équilibres urbanistiques et écologiques en détournant de leur destination une partie des espaces verts dont l’un vient d’être achevé il y a moins de 5 ans.

Je choisis une toute autre politique : préserver les espaces verts et en créer d’autres avec un grand parc de 3 hectares dans l’Île Seguin. Pour le sport, je créerai un grand stade omnisports à Le Gallo, avec des terrains règlementaires pour le football, le rugby et la pratique de l’athlétisme, ainsi qu’un grand équipement sportif dans l’Île Seguin, avec une nouvelle piscine et un stade couvert pour les sports de salle. Je créerai également un espace de glisse urbaine incorporant un skate park*.

Parallèlement, je rechercherai des partenariats avec la Ville de Paris et avec les autres communes avoisinantes pour trouver les synergies qui nous permettront de disposer d’autres équipements sportifs, le cas échéant partagés avec d’autres collectivités publiques. A cet égard, ne renonçons pas au stade du Saut du Loup.

Pierre Gaborit

* voir ci-dessous en vidéo l’exemple du stade de glisse urbaine créé dans le 16ème arrondissement de Paris, incorporant un skate park :


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