Dans
sa circulaire électorale, c’est-à-dire à un moment où on ne peut plus lui
répondre, le maire m’accuse de « tromperie
sur la dette » et d’utilisation de « chiffres farfelus ». C’est toujours la même méthode de la part
du maire : affirmer sans prouver et le faire à un moment où le débat
contradictoire n’est plus possible.
Je maintiens mes chiffres qui démontrent que sous le mandat
de Baguet, la dette pesant sur la ville a augmenté de 54 %.
Je
justifie mes chiffres et je donne mes sources :
- Au 1er janvier 2014, la dette du budget principal et des budgets annexes de la ville est de 170 M€ (source : budget primitif 2014 de la ville de Boulogne-Billancourt, dont le maire est Pierre-Christophe Baguet) ;
- La quote-part de Boulogne-Billancourt dans la dette de la communauté d’agglomération est de 43% selon ses statuts, soit 62 M€ (source : budget primitif 2014 de GPSO, dont le président est Pierre-Christophe Baguet) ;
- Au 1er janvier 2014, la dette de la société d’aménagement des terrains Renault (SAEM) se montait à 143 M€, endettement propre de la société, non-compris dans le budget annexe « Ile Seguin » de la ville (source : compte-rendu à la collectivité locale de la SAEM, dont le président est Pierre-Christophe Baguet).
Le total de la dette
se monte donc bien à 375 M€, à comparer avec ce qu’elle était au 1er
janvier 2009, soit 242 M€.
L’endettement global a
donc bien augmenté de 54% et les chiffres qui le démontrent sont des documents
officiels adoptés par les entités (ville, communauté d’agglomération et SAEM)
qui sont toutes dirigées par Pierre-Christophe Baguet.
Peut-être
le maire voudra-il un jour assumer son bilan ?
Pierre Gaborit
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire